Bilan: Juin 2016

« Lebruitducinema est un peu absente en ce moment, pas de panique, ce n’est que pour mieux revenir! Elle n’a fait que déménager, pour mieux commencer une nouvelle vie, les mois qui sont passés été un peu pauvre en série et cinéma, le mois de juin sera le dernier. Les mois qui arrivent la machine Lebruitducinema se remet en route! »

En ce mois de juin, deux coups de coeur sont apparus, le premier un petit film d’animation fou et psychédélique, le second une rencontre avec un couple hors norme aux dons exceptionnels. J’ai redécouvert le duo Reno/Cassel dans leurs beaux jours, vues deux comédies romantiques pas si romantiques, revu un petit dragon qui m’avait fait de l’oeil malheureusement l’euphorie n’était plus au rendez-vous… et j’ai vécu ma déception du mois avec la belle Charlize qui ne voulait pas grandir.

  1. The Conjuring – 2013 (6/10)
  2. Tempêtes de boulettes géantes – 2009 (6/10)
  3. Les rivières pourpres – 2000 (6/10)
  4. You again – 2010 (3/10)
  5. Bride Wars – 2009 (3/10)
  6. Dragon 2 – 2014 (2/10)
  7. Young Adult – 2012 (2/10)

Maze Runner: The Scorch Trials

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Réalisé par : Wes Ball

Année : 2015

Note : 6/10

Achat :


Wes Ball assure une transition presque parfaite pour cette odyssée young-adult.

On quitte le monde statique du labyrinthe pour une course-poursuite apocalyptique en retrouvant nos héros là où on les avait laissés, c’est-à-dire dans l’hélicoptère. Thomas et ses camarades gagnent leur liberté pour mieux la perdre en tombant une nouvelle fois dans les griffes de WICKED, tout ce beau monde s’échappe une nouvelle fois vers le monde extérieur devenu un désert apocalyptique infesté d’infectés. Nouvelle fuite, nouveau plan, le groupe décident de partir à la recherche d’un groupe de résistants qui pourrait leur donner des réponses.

Un deuxième film qui échappe aux pièges du simple film de transition en gardant tous les codes du film ditopique young-adult, mais en continuant à se créer une personnalité propre. The Maze Runner était une bonne surprise, Maze Runner: The Scorch Trials en est une nouvelle, au revoir les araignées/bioniques, bonjour les infectés version The Last of Us qui viennent rajouter un petit côté horrifique à la saga lui donnant un peu plus d’épaisseur.

Wes Ball n’a malheureusement pas tout juste, une absence d’évolution des personnages empêche une nouvelle fois l’attachement avec ces derniers, le voile sur l’amnésie de Thomas s’épaissit sans se développer ne jouant pas en la faveur de l’histoire, certaines scènes dans le film sont difficilement explicables donnant une impression de n’être là que pour combler certains trous de l’intrigue qui reste malgré tout suffisamment bien ficelée pour donner envie de découvrir la suite.

Si l’on fait le bilan avec mon premier article sur le premier volet, le défaut des scènes dans le noire a été réglé, les petits moments qu’il manquait pour s’identifier aux personnages ne sont toujours pas là, mais il y a du bon aussi grâce à une mise en scène tonique Wes Ball arrive une nouvelle fois à capturer le spectateur dans ce labyrinthe qu’est la saga, le réalisateur prouve en grande partie qu’il est capable d’apprendre de ses erreurs en essayant de nouvelle chose. S’il reste sur cette ligne directive le troisième volet devrait promettre un dénouement intéressant.

Voir aussi: The Maze Runner, The Giver

Trailer: Hunger Games

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Cette nouvelle bande-annonce promet beaucoup d’action et du grand spectacle pour clôturer la saga, tout ce qu’il manquait à la première partie.

Teaser: The Hunger Games: Mockingjay – part 2

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Deux nouveaux teasers ont été révélé au Comiccon, deux teasers où l’on voit Jennifer Lawrence en reine de guerre.

The Giver

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Réalisé par : Phillip Noyce

Année : 2014

Site : The Giver

Note : 3/10

Achat : Amazon, Fnac, VOD


We are living a life of shadows, of echoes

Une nouvelle adaptation d’un best-seller “young adult”, un nouvel échec, avec Labyrinthe, on était proche du gouffre, avec The giver, on est en plein dedans. Parfois, les livres doivent rester des livres.

Une société futuriste, dénué d’émotions, de couleurs, de souvenirs, seul, le Giver (le penseur) se souvient et voit clairement le passé. Il s’apprête à transmettre son savoir, à un jeune élu. Qui finira par se rebeller contre les grands sages.

Quand on voit la bande annonce de ce film, on ne peut s’empêcher d’avoir une petite pensée pour le film Pleasantville, les deux films ont certaines similitudes, sans pour autant avoir la même histoire.

Le message du film est bon “Pour atteindre le bonheur, le pire de l’homme se doit de cohabiter avec le meilleur” (Première) Certaines séquences sont assez fortes en émotions et belles esthétiquement. Mais malheureusement, ça ne fait pas un film. Le casting du film est sans vie, les acteurs ont le charisme d’une chaussette, ce qui enfonce un peu plus le film dans le gouffre de la platitude. Le seul point positif que l’on peut trouver au film, il peut donner l’envie de lire les livres, pour en savoir un peu plus. The Giver n’a pas les épaules pour porter une franchise à terme.

They haven’t eliminated murder. They just call it by a different name.

Voir aussi: The Maze Runner, Maze Runner: The Scorch Trials