Candyman
Thay will say that I have shed innocent blood.
Réalisé par: Bernard Rose
Année: 1992
Helen Lyle est étudiante à l’université d’Illinois à Chicago et mariée à un professeur, Trevor . Avec son amie Bernadette, elles rédigent une thèse sur les légendes urbaines et les croyances populaires. Au cours de ses investigations, elle est interpellée par une histoire récurrente, celle du mythique Candyman qui terrorise les habitants du quartier défavorisé de Cabrini Green depuis des décennies, assassinant des femmes et des enfants principalement. Helen sentant qu’elle tient là l’occasion rêvée de pimenter son travail, convainc Bernadette d’aller enquêter sur les lieux mêmes des crimes, dans la cité sordide de Cabrini Green, un ghetto noir livré aux gangs et à la misère.
Une ville, une étudiante, un conte urbain, le Candyman est dans la place, prêt à jouer du crochet, un film presque parfait qui malgré quelques imperfections, vous entraîne dans sa légende terrifiante.
What’s blood for if not for shedding ?
A travers le mythe du croque mitaine, le réalisateur réalise une lecture sociale de l’Amérique réaliste qui grâce à une interprétation de qualité fait passer le film tranquillement de la réalité au fantastique. Candyman est une réflexion sur les mythes urbains, leurs propagations et leurs renouvellements.
Le saviez-vous?
- Tony Todd a été piqué 23 fois par des abeilles entre les 3 Candyman.
- Virginia Madsen est allergique aux abeilles, il y avait toujours une ambulance sur le plateau quand elle tournait une scène avec des abeilles.
- Il a vraiment existé un tueur appelé Candyman, Dean Corill attiré des enfants chez lui avec des bonbons dans les années 70.